Sakuramiya Shiori

Je suis né d'une famille nouvellement riche grâce au travail important de mon père, la famille Takamiya. Mon père était un samourai élève du grand Kondo Isami à l'époque où il dirigeait un simple dojo à Edo, mais qui par la suite ce dernier devint le premier commandant du Shinsengumi. Mais sa carrière de samourai n'avait pas duré longtemps à cause du jour, ou en voulant sauver une jeune femme étrangère menacée par une bande de pervers sans aucune valeur, il fut gravement blessé au bras droit mais, malgré cela il avait tout de même réussit à terrasser la menace. Mais il avait eu un prix à payer, celui de ne plus pouvoir manier le sabre et donc de ne plus pouvoir être samourai. Heureusement, c'est regret n'allait pas durer très longtemps puisque la jeune femme qu'il avait sauvé était ma future mère, Ayla Belli. Contrairement à mon père, ma mère provenait d'une famille bourgeoise originaire d'Espagne et donc la relation qu'allaient entretenir ses deux là ne plaisait pas beaucoup à la famille de cette dernière qui était venue au Japon pour des négociations, son père étant un grand homme politique cependant, ma mère avait trouvé comme prétexte qu'il lui avait sauvé la vie pour que la famille accepte le mariage bien qu'elle était normalement promise à un autre homme du nom de Ricardo Cortez qui était d'ailleurs un homme assez collant et que ma mère détestait... Ils avaient donc accepté mais, en échange ce dernier allait devoir poursuivre des études en Espagne afin de devenir un grand homme et assurer l'avenir de la famille Belli. Ma mère lui avait donc financé ses études dans l'économie et les finances et il obtint son diplôme avec brio. Tout allait donc pour le mieux et le mariage fut assuré. En 1847, le jour ou mon père reçu le titre de financier militaire au service du bakufu, ma mère tomba enceinte de moi et notre famille c'était faite un nom parmi les nobles du Japon. Grâce à ce nouveau titre, mon père pu ouvrir un commerce entre l'Espagne et le Japon pour de nouveau raffinement en arme et un emblème fut forgé pour la famille Takamiya, l'emblème d'un faucon à une aile, « Taka » signifiant « faucon ». Chaque membre de la famille directe se devait donc de recevoir cet emblème tatoué sur le corps. Pour ma pars, ce faucon à une aile, est tatoué sur mon bras droit d'une couleur noire.
C'est ensuite en 1850, que je suis devenue grande-sœur. Ce nouvel arrivant dans la famille est encore une fille et mes parents la nommèrent Lucia. J'aimais énormément ma petite sœur. Lorsque j'allais mal voir son sourire ou sentir sa présence près de moi me suffisait à me sentir bien, je n'aurais laissé personne au monde la toucher... Du moins j'aurais aimé le croire...
Quelques années après le commencement de la guerre civile, en 1863, alors que ma famille et moi faisons route pour Edo dans une voiture luxueuse (quand je dis voiture je parle de carrosse) nous fumes victimes d'un accident volontaire. Un homme habillé que de noirs nous avaient posé un piège nous faisant ainsi tomber dans un faussé. Puis plus rien.. Le blanc total... Étais-je morte où vivante ?

C'est ainsi que mon cauchemar commença...

Tout était noir mais, je pouvais entendre des rires puis soudain une image atroce... Nos chevaux venaient d'être détaché de la voiture nous faisant atterrir dans un faussé puis je me suis réveillée dans un sursaut accompagné d'un cri dans une cage humide. Étrangement ce rêve m'avait paru vraiment réelle et pourquoi j'étais dans cette cage nue avec seulement un drap blanc pour recouvrir mon corps ? Il faisait noir et je n'arrivais pas à percevoir où j'étais mais, dans une faible lumière que provoquait la lune à travers quelques trous se trouvant proche du plafond, j'arrivais à percevoir des haches, des couteaux et autre objet de ce genre dont les bouchers se servaient constatant par la même occasion que ma cage était ouverte... Me précipitant alors pour sortir tenant le drap autour de ma taille, je me suis avancée vers une table afin d'examiner de plus près le liquide qui se trouvait dessus remarquant à l'odeur qu'il s'agissait de sang... Cependant, rien ne pouvait me certifier que c'était du sang humain. Je me suis hâtée pour sortir mais, un bruit qui provenait de la table attira mon attention et alors que je me penchais doucement pour vérifier la provenance de ce bruit, un chien surgit du dessous de table sautant au-dessus de moi dans un grognement alors que j'étais tombée en arrière par peur. En me relevant j'avais remarqué que ce dernier avait perdu son collier dont le nom "Hewie" était gravé dessus.
Il était temps que je sorte d'ici et que je sache ce qu'il se passe et que je retrouve mes parents ainsi que ma petite soeur. Je venais de monter les escaliers me retrouvant dans une cour assez lugubre déduisant donc que l'endroit où j'avais été enfermé devait être une sorte de cave. Continuant mon chemin j'aperçus de long escalier et une partie de ce qui devait être un immense manoir. Cherchant après une porte ouverte, c'est dans une chambre que je finis par entrer. Un immense portrait d'un homme d'une quarantaine d'année attira particulièrement mon regard. J'avais l'impression de l'avoir déjà vue... Je m'apprêtais à sortir mais, une présence ce fit sentir dans mon dos. Je me retournais inquiète remarquant une femme dressée près d'une grande fenêtre qui se trouvait à côté du lit. Elle était très belle et vêtue de vêtement de servante toutefois, lorsqu'elle me présenta une robe posée sur le lit, je jugeais sa voix plate comme-ci elle n'avait aucune émotion... Elle se dirigea vers moi afin de prendre la sortie et apeuré je la laissais passer cependant m'armant de courage remarquant qu'elle ne me voulait pas du mal, je me suis risquée de lui demander de rester afin d'obtenir des explications. Cependant, elle ignora mes questions pour discuter avec le tableau de cet homme... C'était assez flippant surtout qu'elle lui disait qu'elle me traitait convenablement.... En regardant de nouveau ce portrait l'image d'un homme vêtu de noir me revins en tête et en me retournant pour discuter de nouveau avec la servante, je me suis rendu compte qu'elle avait disparu... Je ne l'ai même pas entendu ouvrir la porte. Enfilant la robe et les chaussures qu'elle avait soigneusement préparé, je pus constater que tout était parfaitement à ma taille... Aurait-il une fille de ma taille dans ce manoir ? Impossible que ses vêtements appartiennent à cette servante, elle était plus grande et plus vielle que moi. J'admirais mon reflet dans le miroir afin de voir si je l'avais correctement mise puis mon regard se posa de nouveau sur ce portrait qui se reflétait dans le miroir. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que cette peinture m'observe... Elle me fait vraiment froid dans le dos.
Je sortis enfin de cette chambre afin de chercher une sortie ou des explications. En parcourant les lieux j'avais remarqué que cet endroit manqué non seulement de présence humaine mais, aussi que malgré sa grandeur il était assez vide et triste mais, la chose qui m'avait le plus inquiétait était le sang que j'avais trouvé sur un pilier et il y en avait pas qu'un peu...
Dans l'un des couloirs, une ombre inquiétante m'obligea à m'arrêter observant discrètement dans l'angle du mur à qui elle appartenait mais, en passant ma tête, une poupée avait été volontairement lancée dans ma direction. J'avais perdu mon équilibre par peur me faisant une nouvelle fois tombé sur mon fessier... Le propriétaire de l'ombre s'approcha de la poupée afin de la récupérer révélant un homme d'une corpulence assez importante et effrayante. Il semblait comme déformé et retardé mais, le plus effrayant était son regard et son sourire qui se posait sur la poupée puis sur moi comme-ci il hésitait à choisir son jouet mais finalement il jeta la poupée pour me choisir... Il leva les bras poussant un cri comme lorsque l'on essaye de faire peur à un enfant sauf que bien qu'étant pas une enfant, j'avais préféré agir comme eux et prendre la fuite... Cependant, j'étais assez faible physiquement et donc en plus de ne pas courir très vite j'étais vite essoufflé et donc il m'était difficile de le semer. J'avais réussi à courir jusqu'à la chambre et me cacha en dessous du lit. Bête comme il semblait l'être, j'avais pensé qu'il ne me trouverait peut-être pas... Il finit tout de même par entrer dans la chambre et semblait sentir mon odeur... J'étais comme pétrifiée en dessous du lit n'osant plus bouger ni même respirer... Qui était ce type si étrange ? J'avais pris la fuite sans même savoir s'il me voulait du mal ou non mais il était vraiment effrayant... Pour mon plus gros soulagement il avait fini par quitter la chambre. Continuant a visité le manoir j'avais remarqué que certain endroit était délabré alors que d'autre semblait très bien entretenu. Je finis par entrer dans une pièce ou une mélodie de piano parvint à mes oreilles sans pour autant trouver l'objet en question. Une boite à musique posé sur une table attira alors mon attention, c'était la boite que j'avais offerte à ma soeur lors de son anniversaire mais, lorsque je voulus la prendre le piano s'arrêta dans une fausse note grave qui eut pour effet de me faire sursauter. Il fallait dire que depuis que j'étais arrivée ici j'avais les nerfs à vif. La voix d'un homme résonna soudainement dans la pièce :

Homme

Shiori ! Je vois que vous êtes enfin réveillée... Il y a quelque chose que j'aimerais vous montrer. Écarter ce drap derrière vous...

J'avais exécuté sa demande hésitante à retirer ce drap par peur de ce que j'allais trouver et sursauta en y trouvant une femme enceinte dont le visage était recouvert d'un tissu rose, il était donc impossible de savoir qui était cette femme cependant, la voir ainsi me donna une certaine douleur au ventre m'imaginant à sa place.

Homme

Jolie n'est-ce pas ? Voilà, ma chère ce que vous allez devenir dans le futur ! Allez-y... Vous pouvez la toucher. Tu seras mienne Shiori ! Hahahah !

Je n'avais pas réussi à apercevoir le visage de cet homme mais, une chose était sûre je n'avais pas était amené ici par hasard et surtout je savais maintenant qu'on me voulait du mal et que ses types étaient des fous ! Il faut que je sorte vite d'ici... Prenant la boite avec moi je continue d'explorer le manoir arrivant dans ce qui ressemblait à une cuisine. D'ailleurs elle semblait avoir été récemment utilisé. J'étais ensuite descendue dans un cellier mangeant un fruit qui semblait comestible puis en remontant le bruit des branches qui tapaient dans la fenêtre dans un vacarme agaçant m'obligea à me mettre sous mes défenses pensant que quelqu'un était peut-être derrière la fenêtre. Je m'approchais doucement prenant une certaine distance avec la fenêtre qui me limitait de quelques centimètre à cause du plan de travail qui se trouvait derrière moi. Soulagé de voir qu'il y avait personne, j'expirais un bon coup afin de faire partir tout mon stress qui allait très vite revenir puisqu'en effet je venais de sursauter de peur par le bruit puissant et inattendu d'un claquement de main sur le bois du plan de travail qui se trouvait dans mon dos. Me retournant précipitamment je m'étais retrouvé face à face avec ce monstre de tout à leurs. Je sortis de la cuisine en courant montant les escaliers du couloir mais, glissa sur l'une des marches donnant l'occasion à mon agresseur de me rattraper le temps de me remettre de ma douleur... L'homme était sorti de la pièce avec un air triste et dessus. Il boudait comme un enfant qui aurait perdu son jouet mais, son sourire revint très vite lorsqu'il me retrouva. Il ressemblait vraiment à un enfant... Oubliant ma douleur je m'étais remise sur mes pieds reprenant de nouveau ma fuite. Arrivé au bout de l'escalier je reprenais mon souffle et senti de nouveau cette impression d'être observé comme dans la chambre avec le tableau... Toutefois, je ne vis qu'une chaise au bout du couloir... D'ailleurs la manière dont elle avait été placée me laissait perplexe... Dans ce sentiment d'être épié j'en oubliais presque que j'étais poursuivis par un fou. Il était juste derrière mon dos et semblait fâché. Je me reculais apeuré lorsque la voix de l'homme que j'avais entendu dans le petit salon me sauva la vie.

Ricardo

Ca suffit Debilitas !

Cette chose s'appelait donc Debilitas ? Son nom prouvait bien ce qu'il était... En tout cas j'avais beau entendre la voix de cet homme qui provenait dans la direction de cette chaise je ne le voyais pas... Ce Debilitas semblait lui aussi chercher la voix dans cette direction. Il semblait également apeuré et triste. Bien que qu'il me faisait peur je ressentais comme de la pitié pour lui...

Ricardo

Veuillez me pardonner Mademoiselle. Je me nomme Ricardo Cortez, je suis le propriétaire de ce château.

En me retournant vers la voix, j'aperçus son propriétaire s'approcher de moi. Il avait le visage couvert par une capuche ce qui m'empêchait de voir son visage. Cependant, il semblait physiquement normale et différent de tout à leurs. Essayait-il de me mettre à l'aise ? Je devais rester sur mes gardes.

Ricardo

Je suis désolé pour votre accident. Vos parents Maître Seiji et Maitresse Ayla, ainsi que votre petite soeur Lucia sont tous les trois décédés. Vous, Mlle Shiori, être la seule survivante de la famille Takamiya.

À ses mots des souvenirs que j'avais oubliées me revint à l'esprit. Je me rappelais être en voiture avec ma famille en direction d'Edo, il faisait beau et tout allait pour le mieux, je rigolais avec ma petite soeur mais, je n'arrivais pas à me souvenir de la suite... Pourquoi ? Plus j'essayais de me concentrer sur ses souvenirs perdu plus la voix de l'homme nommé Ricardo me semblait lointaine.

Ricardo

Souffrez-vous, Mademoiselle ? Est-ce que vous allez bien ? Vous avez eu une longue journée. Retournez donc à votre chambre s'il vous plaît. Votre lit a été préparé...

À ses mots ma tête tournait de plus en plus et je finis par faire un malaise... Puis c'est encore à cause de ce cauchemar où je revois cet accident qui apparemment était réellement arrivé que je me suis réveillée en sursaut dans ce qui était considéré comme temporairement ma chambre. Je refusais de croire que tout ça était réelle. Ce n'était qu'un cauchemar ! Pourquoi est-ce que ce genre de choses m'arriverais d'abords ? Pourquoi cet homme me garderait-il ? Oui ce n'était qu'un mauvais rêve... Un long et terrible rêve... Alors que j'essayais de me ressaisir, le couinement d'un chien qui pleur m'obligea à me lever du lit afin de regarder par la fenêtre où était ce chien. C'est alors que je l'aperçue accroché à un arbre, allonger parterre fébrile. Cette image me pinça le coeur. Je sortis immédiatement de la chambre afin de le détacher. C'était vraiment horrible ce qui lui on fait. Le fil est profondément creusé dans le cou du chien tellement il était serré. J'avais retiré immédiatement le fil lui donnant par la même occasion un biscuit qui était posé sur la commode de la chambre et que j'avais pris soin d'emmener avant de venir le détacher. C'était un berger allemand blanc et semblait très affectif.

Shiori

Tu peux partir maintenant. Et ne te fais pas capturer cette fois !

Il se releva dévorant mon biscuit prouvant qu'il n'avait certainement pas mangé depuis un certain temps et lorsque je me suis levée il semblait hésité à me quitter. Je lui avais ordonné de partir et il finit par m'obéir. Je ne peux pas croire qu'il y a des gens qui ne présente aucune pitié à un pauvre animal sans défense. Et cet homme si grand et bizarre. Je veux juste sortir de ce cauchemar aussi vite que possible seulement, je ne savais plus quoi faire... J'étais surveillée et je ne pouvais pas sortir d'ici... J'étais alors retournée à ma chambre surprenant Debilitas assis sur mon lit. Il me fit un signe de la main puis ce leva semblant vouloir de nouveau jouer avec moi au chat et à la sourie... Comme à chaque fois que je prenais peur, j'étais une nouvelle fois tombé sur mon postérieur me reculant jusqu'à ce que mon dos rencontre le mur. Il se mit à quatre pattes pour être à mon niveau et s'avança vers moi mais, le chien que j'avais sauvé tout à leurs m'avait suivis et aboya sur l'homme qui ne semblait pas très content de le voir. Il se leva pour attaquer le chien cependant ce dernier lui chopa le bras enfonçant profondément ses crocs. Son bras ensanglanté et douloureux, il était sorti de la chambre en courant.

Shiori

Merci, tu m'as sauvé ! Approche mon garçon.

Le chien s'approcha hésitant puis il embrassa mon visage suite aux caresses que je lui donnais. Il semblait heureux de recevoir enfin de l'affection. Sa réaction attendrissante me fit sourire permettant d'oublier un peu la situation dans laquelle je me trouvais. Grâce à lui j'avais retrouvé un peu d'espoir. Je lui avais demandé son nom cherchant après un quelconque indice sachant parfaitement qu'il ne pourrait pas me répondre lorsque le nom gravé sur le collier que j'avais trouvé à mon réveil m'était survenu à l'esprit.

Shiori

Hewie ? C'est donc toi Hewie ?! Eh bien enchanté Hewie !

A ce nom le chien aboya prouvant qu'il s'agissait belle et bien de son prénom. C'est ainsi qu'Hewie m'accompagna dans mon cauchemar. Jamais il ne c'était éloigné de moi. Peut-être étais-ce sa façon de me remercier de l'avoir sauvé et apporté de l'affection ? Après tout un chien peu lui aussi ressentir ce genre de sentiment.
J'avais décidé de retourner à la cuisine afin de donner à manger à Hewie et c'est la servante que j'avais surprise en train de préparer à manger. Bizarrement, bien que j'étais restée méfiante j'étais moins effrayée lorsque c'était elle. Était-ce parce qu'elle semblait plus humaine ? Ou peut-être tout simplement parce qu'elle n'essaye pas de me blesser comme les deux autres hommes ?... D'ailleurs elle ne semblait même pas se préoccuper de ma présence et ce concentra uniquement à sa cuisine. Après avoir donné de quoi manger à Hewie je sortie de la cuisine visitant une pièce que je n'avais pas encore pris le temps d'observer. Cette pièce ressemblait à un petit hall. Alors que je traversais la pièce un papier en forme d'avions atterri à mes pieds. Dessus il était écrit : Vous devez faire attention maintenant, méfiez-vous de Ricardo. J'ignorais qui m'avait envoyé ce mot mais c'était pas vraiment la peine de me l'écrire... Je ne lui avais jamais fait confiance... Par la suite, avec Hewie j'essayais de trouver une sortie bien que j'étais constamment poursuivie par le gros gaillard mais heureusement avec l'aide de mon fidèle compagnon j'arriverais toujours à trouver une solution pour le semer.
En parcourant les lieux je fis la découverte de bien divers endroits parfois vraiment étrange et j'avais également compris que je n'étais plus au Japon mais, en Espagne, près de Barcelone pour être plus précise. J'avais pus comprendre ça en visitant une bibliothèque qui se trouvait dans le manoir. Mon parcours finis par m'amener à une chapelle quand soudain Hewie se mit à aboyer en direction de la porte où Debilitas montra sa tête dans le bâillement de la porte puis il entra dans la pièce fermant soigneusement la porte derrière lui. Pendant qu'Hewie essayait de le distraire, moi je détruisais ce qui permettait de maintenir le lustre qui se trouvait juste au-dessus de lui veillant bien à ce qu'il soit dessous lorsqu'il tombera. Comme je l'espérais, le lustre tomba sur ce dernier qui me regardait tristement comme-ci il était choqué de ce que je venais de lui faire. Étrangement cela ne me plaisait pas beaucoup d'avoir fait ça surtout dans une chapelle. Je sentais qu'il était triste de ce qu'il était et cela me faisait mal au coeur seulement il n'avait pas les idées claires alors je ne devais pas prendre de risque. Hewie lui continuait à grogner alors qu'il avait enfin fermé les yeux.

Shiori

C'est bon, Hewie... Il ne peut plus bouger. Calme-toi. C'est finis, Hewie...C'est finis....

Alors que je pensais que c'était enfin fini, il s'était réveillé se libérant de sa charge qui l'emprisonnait puis il s'agenouilla en face de moi s'inclinant pour me demander pardon et repartant d'un air triste. Le pauvre... Je ne sais pas pourquoi il est devenu ainsi mais c'est vraiment triste...
Quelques minutes plus tard, après être sortis de la chapelle, je m'apprêtais à ouvrir une porte dont la clef m'avait été donné par Debilitas, une main se posa sur la mienne m'empêchant ainsi de poursuivre mon geste. Il s'agissait de la servante... Elle était venue pour me dire que le repas était servi... Il m'aurait été malpolie de refuser et je devais surtout avouer que l'idée de refuser m'effrayait... Alors, je me suis mise à table, j'étais seule d'ailleurs avec cette servante qui restait à mes côtés au cas où j'aurais besoin de quelque chose.

Daniella

Mon maitre dit qu'il a fait de moi la femme parfaite... Mais je ne peux pas sentir le goût ou l'expérience du plaisir. Ou ressentir la douleur...

Je ne comprenais pas tellement ce qu'elle voulait dire par là mais, elle voulait certainement expliquer qu'elle avait perdu toute émotion et sentiment humain peut-être à la suite d'un certain événement mais j'ignorais lequel. En tout cas il était vrai qu'elle était une femme magnifique et que sa cuisine était délicieuse mais, quelque chose faisait qu'elle m'inspirait pas du tout confiance et qu'il était préférable de ne pas poursuivre la conversation. Je l'avais correctement remercié pour le repas puis me leva de ma chaise sortant de la grande salle à manger. Soudain une terrible douleur se réveilla dans mon ventre. Qu'est-ce que c'était ? Aurait-elle mit quelque chose dans mon assiette ? C'est comme-ci je perdais toutes mes forces... J'ai soudainement des bouffer de chaleur et l'impression que je vais m'évanouir... Il faut que je me repose. Je finis par retourner dans ma chambre m'installant dans mon lit pour me reposer. Dans mon sommeil je sentie quelque chose au-dessus de mon ventre qui me réveilla. Ouvrant les yeux j'avais sursauté en apercevant la servante incliner au-dessus de moi sa main posée sur mon ventre puis elle s'éloigna vers la fenêtre. Je ne sais pas ce qu'elle avait fait mais, en tout cas ma douleur de tout à leur avait disparu...

Daniella

Je ne suis pas complète.

Son comportement et sa manière d'agir commençait à m'effrayer et de ce fait je sortis de mon lit afin de m'approcher de la porte cependant j'étais curieuse de savoir ce qu'elle était en train de faire et de ce fait je n'avais pas tout de suite fuis. En effet elle commençait à ce coller contre la vitre ce cognant fortement la tête sur l'objet. Le carreau commençait à ce briser et sa tête était en sang. Pourquoi faisait-elle ça ? Elle est complètement folle ! Le dernier impacte brisa le carreau et elle avait pris en main un long morceau de verre bien pointu sur le bout le serrant fortement dans sa main pour se faire saigner... Puis elle regarda son reflet sur le morceau de verre souriant et embrassant son reflet comme une narcissique. Puis elle s'avança vers moi l'objet, ou plutôt l'arme, en main et ses cheveux prirent une teinture blanche et ses yeux une couleur rouge ses blessures ce refermant à cette modification physique. Qu'est-ce que c'était encore que ça ? C'est quoi ce manoir, une maison de fous ?! Effrayais je sortie en courant mais, elle était beaucoup plus rapide que Debilitas... Heureusement j'avais fini par retrouver Hewie qui n'était pas resté très loin surement chassé par cette servante... J'avais réussi tout de même à la semer ou plutôt elle avait arrêté la poursuite puisque je l'avais retrouvé dans le jardin en train d'arroser les fleurs et me signalant que c'était l'heure du nettoyage. D'ailleurs elle avait repris son apparence normale... Cette femme est vraiment hystérique et lunatique...
Je voulais en profiter pour visiter la pièce que je n'avais pas eue le temps de visiter mais, elle se remit soudainement à ma poursuite. J'ai l'impression qu'elle ne veut pas que j'entre ici... Je courrais dans les escaliers de son long couloir qui semblait interminable et mes jambes finirent par lâcher à cause de la fatigue et du manque de force. Après tout c'était la première fois de ma vie qu'en une journée je courais autant ! Elle s'approcha dangereusement de moi, son arme toujours en main mais s'arrêta devant un miroir où elle se mit à crier comme-ci on était en train de la torturer face à son reflet. J'ignorais pourquoi elle avait eu cette réaction mais, j'en avais profité pour lever les voiles.
Dans un couloir j'aperçus le corps d'une femme assise sur un sofa cependant son visage était baisé et couvert d'un voile m'empêchant donc de le voir. Je m'accroupis afin de vérifier qu'il ne s'agissait pas encore de l'une de ses poupées comme il y avait temps dans ce manoir mais, non c'était pire qu'une poupée et même encore pire qu'un simple cadavre... Il s'agissait de ma mère... Le visage était défiguré par les blessures de l'accident mais j'avais tout de même réussi à la reconnaitre. Les larmes envahir mes joues et des nausées commencèrent à monter. Bouleversée par la vision d'horreur que je venais de voir je m'étais précipité à sortir de ce couloir essayant de me remettre de mes émotions mais c'est également dans une salle qui ressemblait à une salle de torture que j'avais finis par retrouver le corps de mon père... L'avaient-ils tué ou ont-ils simplement amené les cadavres ici ? Je n'en savais rien mais, tout ça m'avait terriblement affecté.
Après avoir tant bien que mal survécu aux poursuites de cette folle, je finis par arriver dans une énorme pièce complètement vide ou le vitrage posé sur le plafond permettait de voir le magnifique ciel étoilé. Hewie se mit de nouveau à aboyer comme dans la chapelle et la servante débarqua dans la pièce s'approchant de nous dans un rire effrayant. Elle leva son arme sur moi tout en continuant de rigolant ses cheveux prenant une nouvelle fois une couleur blanche mais, Hewie sauta sur son bras l'obligeant à ce mettre à terre mais, elle continuait de rigoler... Voyant qu'elle ne bougeait plus j'avais ordonné à Hewie d'arrêter. Malheureusement je n'aurais peut-être pas du puisqu'elle se releva de nouveau continuant à rigoler.

Daniella

Femme de chair et de sang... Vous vile créature...Vous leurrez l'homme dans votre corps sales, encore et encore ...Et vous êtes autorisé à le faire parce que vous êtes sa précieuse, précieuse petite princesse. Précieuse, précieuse petite... Demonio... Ahahahah !

J'ignorais de quoi elle voulait exactement parler mais, je savais que c'était en rapport avec cet homme du nom de Ricardo. Je ne sais pas ce qu'il me voulait exactement mais, je ne serais jamais sienne et je l'interdis de me toucher ! Et qu'est-ce qu'elle voulait dire par Demonio ? Elle se mit de nouveau à rire bizarrement léchant le côté coupant du morceau de verre ouvrant sa langue et ses yeux commençait à verser des larmes de sang. Elle devait avoir un problème neurologique et son cerveau et certainement en train de disjoncter... Un nouveau combat débuta. Pendant que Hewie s'occupait de ralentir cette servante dont le nom était apparemment Daniella, j'en avais profité pour essayer de trouver une solution pour nous débarrasser d'elle. Cependant, l'ironie du sors allait faire qu'elle allait elle-même signée son arrêt de mort. Elle poussa un cri tellement perçant qu'il brisa le toit vitré et l'un des morceaux avait transpercé son coeur la tuant... À présent j'avais deux problèmes en moins... Je pense que cette femme aimait beaucoup ce Ricardo et qu'elle était jalouse qu'il veuille de moi et non d'elle... Dans un sens je comprenais sa réaction mais c'était quoi tous ses changements physiques ?
Continuant mes recherches, j'étais maintenant entrée dans une étrange salle qui ressemblait à un petit laboratoire scientifique et ou ma petite soeur était attachée à un lit. Je voulais m'assurer si elle était vivante ou non mais la voix de Ricardo survint dans la pièce m'obligeant à me tourner vers lui.

Ricardo

Mlle Shiori, maintenant, si vous voulez bien venir avec moi s'il vous plaît ...

Shiori

Non, je ne veux pas ...S'il vous plaît, lassez-moi partir. Je veux rentrer chez moi...

Ricardo

Mais Mlle Shiori, vous êtes chez vous... Ce château entier est à vous ... Ainsi, Mlle Shiori ne souhaite pas rester dans son château?

Alors qu'il avançait vers moi, moi je reculais jusqu'à ce que mon dos rencontre un mur. J'avais tout de même réussit à courir tout en l'évitant afin de sortir de cette pièce.

Ricardo

Vous misérable donzelle ! On vous a donné le plus beau cadeau de tous et vous ne savez même pas l'apprécier. Je ne peux croire qu'il y est du sang de Demonio en vous !

Alors que j'étais au bout du couloir je pouvais entendre la porte se fermer et des pas rapide se rapprocher de moi. Cela voulait dire qu'il me poursuivait ! J'avais décidé d'entrer dans la première pièce que j'avais rencontré en chemin et c'était une sorte de salle d'opération. Je m'étais caché derrière un rideau blanc espérant qu'il ne viendrait pas ici mais, sur l'étagère je venais de trouver une bouteille d'acide pur. Peut-être que je pourrais m'en servir sur lui ? Je sortis volontairement de ma cachette et ce dernier entra dans la salle s'approchant de moi un revolver en main. Sans qu'il ne s'y attend j'avais jeté l'acide sur son visage et bien qu'il se soit protégé les yeux à temps il quitta la pièce certainement pour se soigner.
J'avais tout de même réussit à trouver une sortie menant à une forêt mais rien ne pouvait me dire si cette forêt était la propriété où non de ce manoir et si c'était le cas alors je ne suis pas encore prête de pouvoir sortir de là... Hewie ce mit soudainement à grogner s'enfonçant dans la forêt malgré mon interdiction puis un coup de feu venait de retentir... Je n'espérais qu'une seule chose : que ce coup n'est pas visé Hewie ! Je courrais à sa recherche m'avançant aveuglement dans la forêt lorsque enfin j'entendais ses pleurs. J'étais à la fois soulagé et inquiète, car s'il pleurait ainsi c'est qu'il avait certainement était touché ! Lorsque je l'avais retrouvé il était en effet blessé à sa patte arrière.

Shiori

Tu as été touché ! Je vais te faire un pansement. Cela va arrêter le saignement.

J'avais arraché la manche de ma robe afin de faire un pansement à Hewie lorsque des craquements de branche vint à mes oreilles. Je me suis retournée déduisant que Ricardo ne devait pas être loin et afin qu'il n'achève pas Hewie j'avais exprès couru vers lui pour l'attirer plus loin et ainsi l'éloigner d'Hewie. Malheureusement me voilà maintenant face à un précipice... À cause de cette épais brouillard matinale je ne l'avais pas vue au loin ... Un coup de feu brisa le silence. Ricardo était derrière moi et venait de tirer en l'air pour que je me retourne.

Shiori

Pourquoi faite-vous cela? Qu'ai-je fait?

Ricardo

Vous avez hérité de votre mère du sang de Demonio ... Mais ce précieux sang a été entaché par celui d'un humain ...

Shiori

C'est quoi du sang de Demonio ? Je ne sais pas de quoi vous parlez !

Ricardo

Ce sang nous appartient, Shiori. Ne vois-tu pas? Tu es mon enfant.

Shiori

Taisez-vous ! Je ne suis pas votre fille ! Je sais exactement qui sont mes parents!

Ricardo

Shiori, nous sommes ... ou plutôt, je suis ... une connaissance. Je tiens de précieuses informations depuis l'aube des temps. Je suis un grand Demonio. Je ne peux pas mourir. Je suis celui qui devait normalement être ton père ... Regardez-moi, Shiori. Regardez !

Il venait de retirer sa capuche et c'était le type du portrait qui était dans la chambre et je m'étais rappelé l'avoir déjà vue quelque part. Maintenant ça me revient ! Il était plusieurs fois venu à la maison pour demander à ma mère de divorcer avec mon père et de le prendre comme époux. Je n'avais jamais vraiment compris toutes ses histoires et ma mère refusait toujours d'en parler... Des cornes venaient d'apparaitre sur son front et ses yeux était devenue doré.

Ricardo

Je suis comme ta mère, Shiori, je suis un Demonio.

Je ne pouvais pas croire ce qu'il disait ! Je ne comprenais plus rien ! Qu'est-ce que je suis ? Plus je me posais de question plus ma tête tournait. Je finis par me rappeler parfaitement de ce qu'il s'était passé lors de l'accident. Quelqu'un avait coupé la corde des chevaux et notre voiture à était éjecté dans un ravin. Mon père était encore en vie mais, un homme a ouvert la porte de la voiture et a achevé mon père d'un coup de couteau, il s'est ensuite approché de moi alors que j'étais encore sonnée et c'est mis à rigoler d'une manière peu rassurante.

Ricardo

Seiji n'est plus mais il m'a prit ma femme alors je prendrais sa fille...

Je finis par m'évanouir à cause du choc émotionnelle mais aussi à cause de ma mémoire qui était soudainement revenue.

Ricardo

Avec cette femme, je vais enfin être achevée. Vous êtes sur le point de donner naissance à un tout nouveau moi.

Je ne sais pas ce qu'il m'avait fait mais j'avais la tête lourde et mon corps était tout étourdi, j'avais du mal à ouvrir les yeux cependant, j'avais réussi à remarquer que je me trouvais dans la salle d'opération et que je n'étais vêtue que d'une simple étoffe blanche et que mes cheveux avaient été détachées. Ricardo était dans la salle avec une sorte d'aiguille en main marmonnant des choses que j'avais du mal à comprendre puis je m'endormis de nouveau.
Je me suis de nouveau réveillée dans une cage par Hewie qui me léchait la main pour me réveiller. J'étais contente de voir qu'il allait déjà mieux.

Shiori

Hewie ! Tu es encore venu me sauver ?

Je lui avais ordonné d'attraper les clefs ce trouvant sur la table et il avait obéi m'amenant parfaitement les clefs ! Il n'avait pas à dire Hewie était un chien vraiment intelligent. Je l'avais caressé le serrant dans mes bras le remerciant pour m'avoir sauvé.
Je sortis alors de cette prison accompagnée par Hewie lorsque la voix de Ricardo venait de crier mon prénom. Et mince il avait déjà remarqué mon évasion ! Hewie lui grogna dessus mais, je n'arrivais pas à le voir. Où est-il ? Il apparut soudain devant Hewie le claquant contre le mur sous sa forme Demonio et disparut aussitôt apparaissant derrière moi.

Ricardo

Voici l'un des pouvoirs que nous possédons nous autre Demonio, une vitesse supérieure aux humains ! Seulement tu ne connais pas tes capacités alors tu ne peux pas les maîtriser... Saches que tu es mienne Shiori !

Il rigola s'amusant à apparaitre et disparaitre et une fois que je fus assuré que Hewie allait bien et pouvait se relever, je courus le plus vite que je pus dans les couloirs mais, il était évidemment difficile de le semer. Cependant, Hewie avait réussi à le blesser et donc le ralentir un minimum. Nous en profitons pour monter sur le haut d'une tour et de cette tour je pouvais observer un pont menant à une maison. Peut-être que je pourrais quitter ce manoir en traversant ce pont ? Malheureusement, Ricardo m'avait déjà rattrapé...

Ricardo

Shiori ! Pourquoi devez-vous me défier ? Pourquoi courez-vous ? Permettez-moi de pénétrer dans votre corps !

Soudain, Hewie sortis d'un trou sautant sur Ricardo et le poussant sur les bords de la tour puis une fois que Hewie l'avait lâché, j'en finis en le poussant afin de le faire tomber. Il hurla mon prénom et finit par s'écraser sur le pont. J'ai donc descendu la tour afin de traverser ce pont regardant le corps de Ricardo qui semblait belle et bien mort. De l'autre côté du pont se trouvait un petit manoir. Après avoir un peu visité les lieux, j'étais entrée dans une salle ou une personne était installée dans l'ombre de la pièce m'empêchant ainsi de la voir. Lorsque j'ordonnais à l'intrus de décliner son identité, une voix masculine et fatiguer m'avait répondu. Je pouvais donc en déduire que cette personne devait être très âgée.

Lorenzo

Pauvre Shiori, Ricardo manque un peu de grâce n'est-ce pas ? Contrairement à ta mère, il a toujours été un fauteur de trouble. Une mauvaise pomme. Je suis, Lorenzo Belli, je suis de la même famille que ta mère mais, aussi de Ricardo... Mais ensuite Ayla a décidé de fuir avec cet homme, Seiji. Il a volé ma Ayla loin de moi ! Bien sûr, alors vous êtes arrivé, toi et ta soeur ... Ma chère Shiori ... Le destin vous a amené vers moi ! Et maintenant, tu es à moi ! Toute à moi !

Ce vieux sénile s'approcha de moi tenant à peine sur sa béquille et dans un cri de frayeur mais, aussi de rage je sortis de la pièce. N'allais-je donc jamais être tranquille ? Quand est-ce que tout cela allait enfin prendre fin ?! J'allais lui tendre un piège, l'amener dans un endroit où j'avais aperçu de la poudre explosive. Etant plus rapide que lui j'eus suffisamment le temps de prendre une torche en feu et lorsque Lorenzo arriva près de la poudre, j'avais lancé la torche qui fit exploser la poudre. Il était enseveli dans de la roche et l'explosion m'avait ouvert un nouveau passage que j'avais emprunté cependant, l'explosion avait fragilisé le bâtiment qui commençait à s'effondrer. Je devais vite sortir d'ici avec Hewie ! Une fois à l'extérieur j'observais le bâtiment s'écrouler soulagé que tout ça soit enfin finis. J'avais également récupéré la clef du portail à l'entrer du château. J'allais enfin pouvoir retourner au Japon !
Alors que j'essayais d'ouvrir le portail, Hewie s'était mis à pleurer pour que je me calme. En effet je tremblais tellement que je n'arrivais même pas à mettre une clef dans une serrure... Alors que j'avais enfin ouvert la porte Hewie ce mis sur ses défenses aboyant sur la personne qui approchait. C'était lui... Debilitas. Il me regardait dans les yeux de manière sérieuse et j'en fis de même sans montrer ma peur. Il finit alors par s'incliner pour me dire au revoir. Je fis un signe de la tête pour le remercier puis je partis... Enfin libre ! Sauf que ce que j'ignorais était que Ricardo était toujours en vie...

* Demonio : Oni pour les Espagnol.