Quand le hasard entre en scène. | Pv : Seiju |

Dans les avenues marchandes d'Edo, deux jeunes filles marchèrent côte à côte accompagné d'un chien blanc dont la race est inconnue pour les Japonais, l'une, un gros panier de légume en main et l'autre tenant le bas du kimono de la plus grande pour ne pas la perdre de vue. La plus grande avait de long et soyeux cheveux rose légèrement ondulé et était âgée de 17ans, l'autre était beaucoup plus petite et donc logiquement beaucoup plus jeune, elle devait à peine avoir 8ans. Aux yeux de tous elles étaient certainement deux soeurs faisant les commissions pour leurs parents mais, la vérité était tout autre ! En effet elles n'avaient aucun lien parenté mais, cela ne les empêchaient pas de se considérer comme telle, la réalité des choses était également tout autre sur la personne à qui ses courses étaient destinées, ce n'était ni pour leurs parents ni pour leurs beaux parent puisqu'elles en avaient tout simplement plus. Ces commissions étaient destinées pour le bâtiment dans lequel elles vivaient actuellement, la plus jeune en tant que pensionnaire et la plus grande en tant qu'employé mais, aussi pensionnaire puisqu'à la base rien ne l'obligeait à aider la gérante, elle l'avait fait de son plein grès étant la plus vielle des enfants vivant dans l'auberge.

Le soleil était au rendez-vous en cette belle mâtiné d'été où les commerçant tenaient leurs magasins dans leurs plus beaux sourire montrant la bonne humeur que pouvait leur procurer ce bain de soleil. Ce soleil était également une réelle bouffé de joie pour la plus vielle qui adorait cette saison. Rien de telle que l'été pour admirer le magnifique paysage coloré que nous offrait la végétation. Dans cette rue marchande ce paysage ne pouvait pas être contemplé mais, voir un ciel aussi bleue et des citoyens un peu moins triste qu'à l'ordinaire à cause de la situation difficile du Japon, était vraiment merveilleux et rassurant de voir qu'il y avait encore un peu d'espoir dans cette misère.
Cette saison permettait également de faire oublier à la jeune fille toutes les horreurs qu'elle avait pu vivre cet hiver. Cette frayeur constante qu'elle avait dans cet environnement lugubre et ses harcèlements constants qu'elle avait subi. Tout était enfin terminé... Du moins c'est ce qu'elle pensait mais, dans l'immédiat elle voulait juste oublier et heureusement cet endroit l'aider à l'effacer de sa mémoire. C'était tellement plus gai... Pas d'énorme château en brique grise sous un ciel noir, pas d'effrayant corbeau dans les coins d'ombres, pas d'arbre nue et sans vie, pas d'énorme tâche de sang suspecte ou du moins très peu et généralement elle connaissait la raison de leurs présences et enfin cet endroit était peuplé de monde ! De la foule, c'est surtout ça qu'elle voulait. Ce rassurer qu'elle n'était pas seule. Cette histoire l'en avait même rendu claustrophobe ! Maintenant c'était du passé et elle pouvait profiter des moments présents avec les enfants dont elle s'occupait et qu'elle adorait. Shiori avait toujours adoré les enfants elle était même pressée de grandir et de trouver le grand amour spécialement pour en avoir un ! Cependant, chaque chose en son temps et pour le moment elle devait profiter de sa jeunesse.

Alors qu'elle discutait avec un vendeur sur la qualité des produits, sa jeune protégée c'était éloigné sans que celle-ci ne le remarque mais, elle savait que son chien gardait toujours l'oeil sur tout et que si elle s'éloignait il aboierait, ce n'était pas rare d'ailleurs... Ses enfants tu les quittes une seconde du regard qu'ils trouvent déjà le moyen de s'éloigner ! Et c'est ce qui arriva... Hewie se mit à aboyer alertant la rose de l'absence de la jeune fille. Immédiatement elle se retourna afin de la retrouver pas fort étonné mais tout de même inquiète mais, remarqua également l'absence de son fidèle chien. Pour ne pas inquiéter son maître, ce dernier grogna assez fort pour qu'elle puisse l'entendre. Se dirigeant alors vers le grognement d'Hewie, elle assista à une scène atroce et pitoyable. Sa protégé c'était retrouvé entourait d'homme qui lui demandait de s'excuser pour les avoir bousculé. Encore des hommes qu'il se prenait pour des hauts nobles...

Shiori

Laissez cette enfant partir elle est avec moi ! Si vous avez quelque chose à dire, demandez le moi mais, ne vous en prenez pas à cette pauvre enfant !

Samourai

Tu es quoi sa grande soeur peut-être ? Alors, rembourse-nous les dommages que cette gamine a fait !

Shiori

Des dommages ? Non mais je rêve elle vous a juste bousculé sans le faire exprès !

Samourai

Et alors sa coûte chère de bousculer de grand samourai ! Et vue le sac que tu portes et ta tenue tu ne dois pas être pauvre ...

Shiori

Je ne vous donnerai rien du tout maintenant laissez-nous partir...

Elle fit demi-tour prenant la main de la petite fille qui se nommait Yuki mais mécontent de la réponse qu'elle lui avait donné il attrapa son épaule dans sa main dur mais à ce geste Hewie commençait à devenir de plus en plus agressif en sortant ses crocs. Un autre samourai qui accompagnait son agresseur sorti son katana pour faire taire le chien hors à la vue du spectacle la frêle rose hurla pour qu'il ne face pas de mal à son fidèle ami.